tellement fragile la chair de chaque page entre poumon et argile
presque liquide presque maternelle une voix j'imagine qui demeure
au fondement de l'alphabet
j'aime, j'espère, je crois
et l'ignorance la plus profonde ouvre mon nom qui touche le sable
au coeur de l'argile au coeur de la chair au coeur de la page
le battement du monde invente la langue orientale
et les cordes orientales de la première musique où
j'ai jamais
perdu les sens
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