Tuesday, November 28, 2017

Sur le rocher et sur le sable: désir encore


Désir encore désordre

une femme arrive pour lire le verbe aimer-d'être-tout

une femme prononce combien je t'aime toute depuis longtemps


combien la matière reste obscure même dans la bouche de la femme nue

combien une énergie du corps demeure confuse au coeur du verbe mortel
une parole désespère au fonds sans la plume et la force
une paroi d'utérus à l'origine de moi-même
être soi-par-soi, le désordre qui désire venir-d'aimer

un corps s'articule autre corps autour des signes. 

et tout corps se fonde sur cette articulation.
  
Parole du désordre qui agite la maison sur le rocher sur le sable
on bâtit une parole en chair et en os qui touche le fonds de la perte.

on imagine toujours la perte et son mauvais infini.
aimer, c'est un verbe mortel qui montre la faille du monde.

Qui offre encore l'animal ici?
Qui refuse encore l'animal ici?
Qui oublie et qui répète Tout passage ici? 
Qui serait-ce l'animal capable de rapprocher au-delà? 

par hasard on aime le fantasme qui parle du nouvel ordre logique
par hasard on sait le lieu exact de la mort dans la vie
la femme brise l'âme immense de Dieu pour mieux comprendre combien
l'impossible explose la sphère du sens
seul l'impossible peut aimer ici le non-sens des verbes désirants

Parle maintenant! Interroge maintenant!
le désir qui dessine le bâtiment sur le rocher sur le sable

si large cette plage de désordre pour faire l'âme de l'amour 
pour faire-jouir l'avenir-d'aimer
rien de plus que l'âme faisant des ronds sur l'année dernière
comme si l'infini soutenait la plume de cette lettre alpha où nous touchons le feu

Vento em argila


Somos ainda a argila e o vento em argila por onde sopra o Mistério, talvez.

Somos ainda aqueles homens que constroem Tudo sobre a areia. Depois, Tudo se move e eles partem como um segredo que adormeceu no tronco de árvore no meio de uma jangada invisível...
  
Ainda esta noite, persigo esse tronco invisível do segredo no silêncio de um tambor, feito com a minha pele para explicar o mundo à tua língua.
Uma língua quente que vem mais cedo do que a Luz da dúvida que exclama: Começa aqui a areia incandescente onde nascerei mais abandonado do que não sei...

Tens um código no corpo para decifrar todos os gritos possíveis. O teu corpo tem infinitos modos de arder e oscilar. Aqui faz vento, no vértice de um símbolo. Somos mais nus do que rochas nuas.
Construímos com areia o Mistério talvez. Com areia sobre areia construímos uma respiração, um gemido, uma onda na língua, que murmura com voz de paixão: iremos falar ou gravar no vácuo uma transpiração crucial, com alguns verbos quebrados e expandidos por Amor...

Perdemos algo ainda, sempre. Talvez algo cada noite desde o princípio seja somente um vazio quente... 

Saturday, November 25, 2017

Luz


Tenho muita fome daquela Luz
Tanta fome desconhecida sobe pela Luz até à Boca

A boca ferida canta ainda a sua fome de Luz
Tanto canto desconhecido desce da Boca até à Sombra

Absolutamente Tu és o Possível onde a Luz faz Tudo