Tuesday, November 9, 2010

femme



la femme s'interroge sur le possible. dessine un nid sur l'orbite de l'infini. avec ou sans tendresse. c'est selon la pesanteur des mains contre les ombres secrètes de peut-être. peut-être pas. outre le corps, l'échelle, la porte, un battement d'ailes, tout au lieu de rien - ou peu de chose. ouvrir ou fermer les yeux selon le fil du marbre. son fleuve qui longe le centre et les bras des animaux affligés. à l'excès. l'évidence de naître et de mourir sous les ponts où. peut-être pas. les amants occultent l'infini. l'orbite qui déchiffre la page la plus dense de sang. c'est pourquoi les confins crient. les poitrines doublement imaginaires et proches. je ne vois pas d'autre chemin entre l'éternel et le néant. une voix saurait porter les anges nécessaires pour que ces lignes partent en automne vers l'autre rive de l'amour. la nourriture hors Absolu. notre bouche de décembre ou de mai. de lune en lune. l'énigme de dire et briser le langage contre le marble. une femme au-delà des ruines. donne encore. l'excès du frisson de l'envers, du premier. c'est l'histoire qui s'écoule éparse, pulsion de récit, même sans lèvres capables de souffler la bonne catastrophe du poème interrompu par un incendie autour d'Ici. elle sait comme allumer le feu à l'endroit propice. au tréfonds de la flamme: une peau vient du marbre jusqu'Ici pour laisser le Lieu-Poésie. le mieux de la peau est de brûler l'ineffable des semences

1 comment:

rasgos de ser said...

Marbre flottant comme si le vent emportait la peau fraîche.
Supçon d'un frisson de vie.
Peut-être être femme, peut-être pierre.
Femme ou pierre.
Pierre ou femme.
À l'écoute du monde, en attente du feu