"…Attribuez à mon souffle trop court ce qui dans mon propos restera obscur ou froid. Mais retenez la comparaison – elle définit le Livre en tant que Livre c’est-à-dire en tant qu’inspiration…" (E. Lévinas)
Wednesday, March 5, 2008
La tension de l'attente
Nous nous attendons encore.
Notre rencontre diffère parce que l'on se complique pour mieux se comprendre.
Attendre au bord d'un lac ou d'un océan ou d'un abîme ou d'un feu, c'est le commencement. Et cela se renouvelle en permanence et en urgence. Plutôt le chaos (de T'attendre) que le néant (de ne rien attendre).
L'attente est dense comme la lumière que dégage un corps nu. Il faut fermer les yeux et ouvrir les mains pour toucher un autre langage au fondement des langues et des traductions. Il faut que les langues circulent et ne retournent jamais à leur repos.
A un certain moment l'attente se mue en espérance et en prière et en chant et en danse: O les voyelles de Ton Nom Absolu sous ma peau bouillonnante!
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